COMMENT ONT ÉTÉ FABRIQUÉS

LES KITS MÉCANIC TRAINS ?

Pour la reproduction des grosses parties de la superstructure des modèles, le coût de la gravure d’un moule pour l’injection plastique est très élevé. Il ne peut être amorti par un modeste artisan et reste donc du domaine des séries industrielles, dont l’objectif des ventes est de plusieurs milliers d’exemplaires. Reste le choix entre deux méthodes principales : soit par photogravure de plaques que l’acquéreur devra former et souder, soit par moulage en résine d’un prototype. C’est cette dernière méthode que j’ai adoptée pour mes kits, afin que le travail de montage soit moins difficile et moins long. Bien sûr, pour d’autres parties j’utilise aussi la photogravure, et la fonderie laiton ou bronze béryllium. Pour les roues à rayons - ce qui est le plus délicat sur une loco vapeur - j’ai d’abord cherché chez les fabricants, mais n’ai pas trouvé ce qui convenait. J’ai dû me résoudre à l’injection plastique, donc à faire fabriquer un moule et ses différentes empreintes : une pour la roue accouplée, une pour la roue accouplée motrice, et une pour la roue de tender PLM à essieux. Malgré le prix, comme j’avais en projet quatre locomotives différentes nécessitant ces roues de diamètre 1, 65 m à 16 rayons, je me suis décidé (mon indemnité de licenciement y est passée !) Les cercles de roues en laiton, ainsi que les tourillons de bielles et les essieux, ont été fabriqués par des décolleteurs savoyards, puis confiés à une entreprise de traitement de surface (« nickelage noir ») franc-comtoise. Pour les bissels, j’utilise des roues Fleischmann. Pour mes tenders-moteurs à bogies, il fallait des roues de diamètre 12 mm à 11 rayons, des lisses et d’autres avec une gorge pour loger un anneau d’adhérence. N’en trouvant pas chez les fabricants industriels, je me suis adressé chez le célèbre fabricant de Séoul, qui produit des modèles de grande qualité. Le centre de roue est fait en laiton, serti dans un bandage acier.

 

Le prototype du corps cylindrique de la «Mikado Etat». Celui-ci est fabriqué à l’aide de cuivre et de laiton. La partie cylindrique à l’avant est l’alimentation (d’où vient la résine) de moulage.

Le prototype du corps cylindrique de la «Mikado PLM». Celui-là est fabriqué principalement avec du plasticard

Le moule pour l’injection des centres de roues à rayons, avec l’empreinte de roue accouplée motrice montée

L’empreinte de roue accouplée... celle de roue de tender et celle d’un pignon à denture oblique

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