Voici un exemple d’utilisation des éléments de transmission MECANIC TRAINS. Comme pour un bogie d’autorail, il s’agit de refaire la moto-transmission :
1) - avec les éléments « dans le bon sens » (vis sans fin en première position)
2) - avec une démultiplication idéale
3) -  sans que l’ensemble ne dépasse le niveau du bas des fenêtres.

    Cette suggestion s’adresse aux personnes s’étant équipé d’une fraiseuse et qui aiment s’en servir en réalisant ce genre de petites pièces, et prenant plaisir à améliorer des anciens modèles (principalement Jouef).

     Si ce n’est pas votre cas, veuillez « passer votre chemin » et épargnez-nous de commentaires inutiles du genre « c’est pas exactement à l’échelle », « aux normes fines d’aujourd’hui », etc… et laissez-nous nous amuser avec nos vieilles Jouef qu’on nous a offertes il y a parfois 50 ans, et que pour rien au monde nous voulons nous séparer.

     L’ami Dominique Buraud, qui à mon avis a réalisé le plus beau des réseaux fixes personnels de France à l’échelle H.O., dit : « J’ai la chance de pouvoir m’offrir de beaux objets, mais je peux vous assurer que ce qui m’a rendu le plus heureux en modélisme, c’est d’assembler à ma guise trois bouts de plastique et de métal pour en sortir un wagon ou un bâtiment, même s’il existe en mieux. On trouvera toujours mieux… Cela risque alors de devenir une fuite en avant insatisfaisante… »

     Pour revenir à la draisine, bien sûr on peut plus simplement faire une cage en tôle fine de laiton pliée, pour contenir ces éléments. C’est une autre « école ». Pas mon monde. Comme écrit plus haut,  je fais dans le métal, massif. Ca roule lourd et j’aime ça.

Eric Seibel – mars 2011

Préparation des essieux : déposer la roue à laquelle est accolé un pignon. Après avoir agrandi son trou au diamètre 2 mm (foret monté sur une drille à main), placer un pignon à denture en biais Réf. pig 08 sur l’essieu. Remonter la roue. Laisser le pignon d’origine, car il se prolonge par un manchon isolant dans la roue, et évitera à cette roue de toucher le châssis.

La chaîne de transmission « minimum », qui est aussi l’idéal : une vis sans fin (Réf. vsf 02) (supprimée) sur l’arbre du moteur (Réf. mot 01) suivie d’un pignon à denture en biais (Réf. pig 08) sur l’essieu, cela pour chacun des deux essieux.

Au centre, le châssis fraisé dans une barre de laiton de 15 X 25. Au-dessus, la « couvercle » qui maintiendra le moteur, et en-dessous le fond de châssis qui maintiendra les essieux. Ces deux dernières pièces assurent aussi le lest. De part et d’autre du châssis, souder un tube (diamètre intérieur 1.1 mm) qui recevra le fil palpeur entouré d’une gaine isolante. Ces tubes doivent être placés juste au-dessus du niveau du faux châssis.  

Le châssis vu de dessous. Les entailles (en haut sur cette photo) laissant la place aux roues avec le pignon accolé sont plus profondes que celles des autres roues.

Former chaque extrémité de fil palpeur de façon à ce que son point de contact avec la roue se trouve le plus éloigné possible du point fixe (sa sortie du tube). Ceci afin de donner le maximum de souplesse aux contacts, «à toucher» sans freiner.

J’ai voulu des phares fonctionnels. J’ai donc installé - dans les phares  faisant partie du châssis - des LED MINIATURES PASSION Réf. HL 184BLATC. Celles-ci n’occupent pas un trop grand volume à l’arrière. J’ai percé le châssis pour y faire traverser chaque patte, puis fait le câblage dessous.

Sur les traverses de choc, poser des tampons (Réf. T 10), attelages factices (Réf. att 05), ½ accouplement de frein (Réf. att 02), et faire les petites mains courantes et mains d’atteleur en fil diamètre 0.3 mm.

Afin de ménager de la place pour la résistance et le câblage des LED que j’ai voulu installer dans les phares côté capot, j’ai meulé ainsi l’extrémité correspondante du châssis fraisé (inutile si vous ne rendez pas les phares fonctionnels).

Assembler le bloc châssis-moteur au châssis d’origine en plastique. Afin de pouvoir séparer et ré-assembler plus facilement caisse et ensemble-châssis, j’ai soudé ces petits raccords-tulipe de part et d’autre sur les fils capteurs, pour y relier les phares de manière amovible.  Représenter la barre d’attelage spéciale – accrochée le long du châssis – au moyen d’une section de fil maillechort (ou laiton) diamètre 1.20 mm (tourner à la lime « à main levée » dans une mini-perçeuse pour donner la forme de sphère aux extrémités).  Les 4 marchepieds d’angles sont extraits de ceux prévus pour la 141 TA (Réf. march 04).

Côté capot moteur de la caisse, j’ai également voulu rendre les phares fonctionnels. J’ai utilisé des LED MINIATURES PASSION Réf. HL214BLA. Celles-là sont prolongées d’un conduit transparent, idéal pour traverser l’épaisseur de la paroi. Le câblage tient un volume le plus réduit possible. Mais ATTENTION : dans un premier temps, j’ai voulu faire l’économie (de place) d’une diode de protection (pour ne pas que le courant inverse risque de détériorer les LED lors des marches de sens opposé). Je m’en suis mordu les doigts, car c’est ce qui est arrivé à celles de l’autre extrémité de ma draisine ! J’ai donc ajouté une diode ici par la suite.

On peut aussi poser des trompes. J’ai choisi celles d’Interfer : une courte et une plus longue, en position « dos à dos » sur le petit support adaptable .